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Souviens-Toi Du Jour... Le clip

Album : Innamoramento
Parution : 1999
Réalisateur : Marcus Nispel
Durée : 5:07 min

À première vue, ce clip n'a aucune signification. Bien entendu, c'est un clip de Marcus Nispel qui est sans doute le pire réalisateur de Mylène! Donc il est assez difficile de trouver le sens à ce clip. Les images sont, de mon point de vue, belles à condition d'aimer le feu. Un bon point, on nous évite le maquillage de clown de L'instant X. Le problème de Marcus Nispel étant de trainé. Contrairement à Laurent Boutonnat par exemple qui lui nous fait entrer immédiatement dans l'atmosphère du clip. Le thème de la chanson est grave puisqu'il s'agit de l'Holocauste (génocide juif), mais Mylène, qui devait s'emmerder, enfile un robe transparente, pour passer le temps j'imagine. Ceci dans le seul but de pousser la chansonnette. Plusieurs trouveront les positions de Mylène très innapropriées pour le thème de la chanson. En effet, elle semble avoir chaud (normal, la maison flamble) puisqu'elle s'écarte à volonté et dans tout les sens!

Je laisse donc Benjamin Thiry vous expliquer le clip, puisque je crois qu'il n'y a pas meilleure façon de le faire :

"Une catastrophe destructrice prend place et Mylène s'en fout (sic!). Le malheur s'abat sur cette belle maison sans que cela ne provoque la moindre surprise ou désir de réagir : l'indifférence ! Tout brûle : les meubles, les portraits sur les murs, les lettres, etc. Or, que représente communément la maison pour nous si ce n'est notre petit monde, celui dans lequel nous nous réfugions lorsque l'extérieur se montre menaçant et nous met à l'épreuve? Notre maison est en quelque sorte une métaphore de notre intimité psychique, cette partie de nos souvenirs et sentiments qui n'appartiennent qu'à nous, même si nous consentons à ouvrir partiellement ce jardin secret à une éventuelle âme sœur. Donc, la maison, c'est un socle de base, celui qui nous rassure, qui nous permet une certaine stabilité, un refuge en quelque sorte.

Dans le clip, il y a quelque chose de sacrilège : le dernier refuge s'écroule !
Avec lui, s'envolent les souvenirs des autres (les portraits), les liens de communications (les lettres), les conforts matériels et affectifs,… Il y a donc une dimension dramatique car c'est tout ce qui est de la subjectivité d'une personne qui est mise en cause. C'est comme si toute l'histoire personnelle s'effaçait.
Je ne dispose d'aucune donnée sur ce fantasme, je ne peux donc que me citer comme référence. Lorsque j'étais plus jeune, il m'arrivait parfois d'imaginer cette catastrophe en me demandant ce que je deviendrais sans ma maison, celle qui m'avait vu grandir. J'en venais alors à me demander ce que je ferais pour résoudre le problème et ce que je sauverais en priorité.

Mylène Farmer, dans le clip, elle ne se pose nullement ces questions-là. Prise dans sa chanson, prise dans ses pensées, elle semble ne pas bien se rendre compte ce qui est en train de se jouer pour elle, comme une inconscience."

 
               
     

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